Après avoir découvert Tarryn Fisher avec Never Never, j’étais vraiment très curieuse de découvrir sa plume dans un roman à elle. Non pas que je n’aime pas sa série co-écrit avec Colleen Hoover, bien au contraire. Le Songe m’a de suite interpellée à la lecture de son résumé. Il faut dire que Tarryn Fisher nous intrigue dès les premières lignes. Un rêve peut-il tout changer ?
Helena ne voit pas d’un bon œil le nouveau petit ami de sa meilleure amie. Pire encore, elle ne comprend pas ce qu’elle lui trouve. Jusqu’à cette fameuse nuit où elle fait un rêve dans lequel il est son époux, le père de son enfant et dans lequel sa vie semble vraiment différente. A son réveil, Helena n’en revient pas et ses sentiments à l’égard de Kit semblent quelque peu confus. Elle en vient à vouloir que son rêve devienne réalité. Mais il y a un hic. Elle a déjà un petit-ami et Kit n’est pas célibataire.
Tarryn Fisher nous plonge dans une histoire assez particulière dans laquelle on en vient à hésiter sur ce qui serait bien ou non. Car finalement, Helena est en couple et rêve du copain de sa meilleure amie. La code d’honneur des copines semble sur la sellette. Pourtant, Helena se montre loyale et en véritable amie ne fera rien contre son amie.
Au fil des pages, je me suis attachée à l’héroïne, Helena et souhaitait tout comme elle, que les choses évoluent entre elle et Kit. Pourtant, il y avait toujours ce petit truc qui fait qu’on se demande si c’est vraiment correct vis-à-vis de sa meilleure amie.
Kit de son côté, m’a d’abord beaucoup plu. Je l’ai trouvé limite, parfait. Jamais à en faire trop. Prévenant, attentionné, mystérieux. Tout semblait aller comme sur des roulettes et puis finalement, son comportement dans la seconde moitié du roman m’a fait l’effet de quelqu’un d’égoïste… vis-à-vis d’Helena.
La première moitié du roman nous présente une histoire d’amour quasi impossible. On y croit dur comme fer et on est prêt à tout endurer pour que le rêve d’Helena se réalise. Et puis les choses ont évolués et j’ai commencé à être mal à l’aise.
Cette seconde partie, je ne vous en parlerais pas en détail, car cela dévoilerait toute l’intrigue. Tout ce que je peux vous dire c’est que les choses sont radicalement différentes. Les personnages souffrent, hésitent, doutent et se déchirent.
C’est difficile de vous expliquer ce que j’ai aimé et ce qui m’a fait l’effet d’une claque car pour cela, il faudrait que je vous dire ce qui m’a déplu… Du coup, cette chronique ne va pas ressembler à grand-chose je vous l’accorde. Je pense que la plume de l'auteure et sa particularité m'a quelque peu gêné sans savoir vraiment quoi.
Est-ce que j’ai aimé ? Sans aucun doute. La relation Helena/Kit est belle, touchante, bouleversante et réaliste. Si la seconde partie du roman n’avait pas été aussi déstabilisante, je pense que mon avis aurait été encore meilleur. Mais cette seconde partie m’a aussi paru plus réaliste, dure et développée. Du coup, maintenant, j’ai envie de dire, foncez, découvrez, aimez !